36 heures de transport plus tard

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Ça fait maintenant deux jours que je me suis envolée à plus de 10 000 km de ma zone de confort. C’est très rare que dans le passé je me suis retrouvée en minorité, et ici, au Qatar, je me trouvais particulièrement seule dans cette minorité de femme blanche non-voilée. C’est une des premières fois que j’étais low profile lorsque ma mère me demandais de l’être. [mon arrêt de quand même plusieurs heures au Qatar la stressait un peu. (ce stress s’est rendu justifié lorsque je me suis rendu compte que plusieurs personnes prenaient des photos de moi.)] Mais bon, comme pour la plupart des peurs, c’était inutile et je suis sortie du pays aussi facilement que j’y suis entrée.

Pendant mon premier vol, que je trouvais étrangement long (probablement dû aux six bébés incapables d’arrêter de pleurer et/ou à cause des deux personnes performant une pièce de théâtre sur les sièges à côté de moi), mais j’ai réalisé qu’un an c’est quand même long. Dans la dernière année, j’ai eu le temps de couler au moins quatre exams de math, faire frustrer ma mère au moins 200 fois, me perdre dans ma propre ville deux ou trois fois et manger quelques 1000 repas. Un an dans une vie c’est pas beaucoup, mais un an jour pour jour, c’est assez pour changer une vie.

À mon arrivée en Thaïlande, ma famille d’accueil est venue me chercher à l’aéroport, et on s’est mis en route pour la maison (en faisant des arrêts chez absolument tous les membres de la famille habitant à Bangkok et aux alentours), qui est à trois heures de voiture environ de la capitale. Les Thaïlandais sont très chaleureux et très accueillants, mais ils ont un mode de vie que je ne suis pas trop sûre de comprendre. (à suivre…)

Moi et ma tête enflée on s’était dit « Le Thai ça sera pas si pire à apprendre voyons, aussi facile que l’espagnol en secondaire trois » ah ah ah, quelle conne. Ça fait même pas 12 heures que je suis ici et j’ai mal à la tête à essayer de comprendre un dialecte qui ressemble étrangement à celui d’un enfant de deux ans. Au moins ma famille parle quand même bien Anglais. On a juste des petits problèmes de compréhension mais ça c’est dû à l’accent asiatique que je ne contrôle encore à la perfection.

J’ai donc de très bonnes premières impressions de ce que va être mon année et je crois qu’elle sera au dessus de mes attentes, mais j’ai hâte de rencontrer les autres étudiants d’échange pour que l’on soit plusieurs dans la solitude du langage.

 

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